Depuis la découverte du feu, les humains ont travaillé à améliorer leur vie grâce à l’innovation. Le terme «innovation» peut être défini comme quelque chose d’original et plus efficace et, en conséquence, nouveau, qui «pénètre dans» le marché ou la société. Selon le Centre d’innovation sociale INSEAD, l’innovation sociale peut être définie comme l’introduction de nouveaux modèles commerciaux et de mécanismes basés sur le marché qui offrent une prospérité économique, environnementale et sociale durable. Bien que des législations et des politiques existent pour s’attaquer à de nombreuses questions spécifiques de la vie sociale, l’expérience a montré que certains des défis sociaux les plus pressants sont multivariés et donc complexes à affronter par des opérations juridiques, des règles et des procédures prédéterminées. L’innovation sociale est un moyen puissant de s’attaquer aux défis et aux problèmes sociaux complexes en combinant les atouts de multiples parties prenantes (entre secteurs, y compris les gouvernements, les agences, les ONG, les organismes de bienfaisance, les entreprises, les universités, les philanthropes ou les combinaisons de ce qui précède) afin de développer des solutions originales pour les besoins sociaux pressants. Sa nature est participative et vise à réaliser des changements de comportement sociétaux vers la durabilité ou un «bien public». Le principal défi dans la réalisation de projets d’innovation sociale est qu’il n’existe pas d’approche standard et uniformément souhaitable pour aborder les problèmes. Ainsi, les innovations sociales sont «sur mesure» (développées selon chaque cas individuel).
Dans «Déclencher des communautés durables de l’énergie au biogaz grâce à l’innovation sociale», ISABEL explore des exemples de cas, de méthodes et de bonnes pratiques qui pourraient éclairer les modèles énergétiques futurs, les biogaz réussis et les moyens socialement réactifs de fournir des programmes et des partenariats sociaux en Europe. Il comprend des études empiriques d’initiatives pertinentes basées sur des entretiens semi-structurés avec des parties prenantes clés. La nouveauté de ce projet est son approche du biogaz, qui est marquée comme un «bien public» lié à l’innovation sociale pour aujourd’hui et pour l’avenir.